CHU de Caen
Région :
Ville :
Le CHU de Caen est le centre hospitalier référent pour la Basse-Normandie, et remplit une double mission de soins et de formation-recherche universitaire. D’une capacité totale d’environ 1400 lits, il est formé de 2 bâtiments principaux : une tour monobloc de 22 étages inaugurée en 1975 et comprenant la majorité des services de médecine et de chirurgie, le pôle biologie ainsi que le plateau technique lourd, et un bâtiment attenant inauguré en 2009 dénommé FEH (pour Femme-Enfant-Hématologie). À cela s’ajoute le centre Esquirol qui abrite les services de psychiatrie, et la Résidence pour personnes âgées de la Charité.
Dans le cadre d’un plan de modernisation, il est prévu l’emménagement dans un nouvel hôpital à horizon 2027 sur le même site (travaux de construction en cours), avec à terme la destruction de la tour principale actuelle du CHU.
Situé à proximité immédiate, le Pôle de Formations et Recherches en Santé a été inauguré en 2014 et offre un cadre de travail séduisant et moderne.
C’est au 16ème étage de la tour principale que se situe le service de Médecine Intensive – Réanimation composé de 2 unités de 11 lits de réanimation et d’une unité de surveillance continue de 4 lits. Ce service est centre de recours des départements du Calvados, de la Manche et de l’Orne qui comportent un bassin de population d’environ 1,45 M d’habitants. Environ 1000 patients ont été admis sur l’année 2021 (40% via le service des urgences, 30% via les services MCO du CHU et 30% via les hôpitaux périphériques). Les données épidémiologiques de ces patients sont les suivantes : âge moyen 59 ans, 66% d’homme, score SAPS II de 44, score SOFA de 7,5, durée moyenne de séjour en réanimation 7,9 jours, taux de mortalité 27,7%.
Le service de Médecine Intensive – Réanimation du CHU de Caen accueille des patients médicaux graves ayant une ou plusieurs défaillances d’organe nécessitant une prise en charge spécifique le plus souvent invasive. Cependant, il est fréquent que des patients chirurgicaux (chirurgie cardiaque, neurochirurgie, polytraumisme) soient également pris en charge dans notre service du fait d’un diagnostic chirurgical posé secondairement ou en l’absence de place dans les réanimations chirurgicales du département d’anesthésie. L’équipe médicale est composée de 8 médecins : Un Professeur, chef de service, 7 praticiens hospitaliers (dont 2 à mi-temps), un chef de clinique, et un assistant spécialiste régional à mi-temps.
Cette équipe totalise donc 8,5 équivalents temps plein (ETP). Différents staffs ont lieu régulièrement et favorisent les échanges, la qualité des soins et la dynamique de recherche : staff quotidien de transmission de la garde, staff hebdomadaire de séance bibliographique et de réflexions éthiques, staff mensuel de revue de morbi-mortalité, et réunion semestrielle dédiée à la recherche dans le service. Le service dispose de 8 postes d’internes par semestre, ce qui permet d’assurer le repos de sécurité post-garde et d’appliquer le décret de temps de travail des internes sans aucune contrainte, et d’un Docteur Junior par semestre.
CALVADOS
- CH Lisieux, Réanimation polyvalente | Dr LUCIDARME : 14 lits, 8 réanimation + 6 USC
- CH Bayeux, Réanimation Polyvalente | Dr BALLEROY : 8 lits de réanimation
MANCHE
- CH Cotentin Cherbourg, Réanimation Polyvalente | Dr DESMEULLES : 12 lits, 8 réanimation + 4 USC
- CH Mémorial St-Lô, Réanimation Polyvalente | Dr RAMAKERS : 12 lits, 8 réanimation + 4 USC
- CH Avranches-Granville, Réanimation Polyvalente | Dr GODDE : 12 lits, 8 réanimation + 4 USC
ORNE
- CH Alençon-Mamers, Réanimation Polyvalente | Dr MEROUANI : 16 lits, 8 lits de réanimation + 8 USC
L’ensemble de ces réanimations des centres hospitaliers périphériques jouent leur rôle de réanimation polyvalente de proximité avec tous les soins conventionnels usuels permettant la prise en charge de défaillance vitale. Les malades sont à majorité de typologie médicale (70% médical ; 30% chirurgical).
Les patients qui justifient les soins lourds du plateau technique du centre de recours régional sont mu- tés en réanimation au CHU. Cela concerne le polytraumatisé, la coronarographie, la neurochirurgie, la chirurgie cardiaque, la radiologie et neuroradiologie interventionnelle, les échanges plasmatiques, les assistances cardiaques (ECMO veino-artérielle) et respiratoires (ECMO veino-veineuse) externes.
Le mot des séniors
Le service de Médecine Intensive – Réanimation, intégré au pôle Anesthésie – Réanimations, est composé de 2 unités de 11 lits chacune, avec 850 à 1000 patients accueillis chaque année, dont 2 chambres spécifiques permettant un isolement stérile pour la prise en charge de patients immu- no-déprimés nécessitant une réanimation (leucémie, aplasie, allogreffe, chimiothérapie).
Le service a pour objectif la prise en charge des patients atteints de défaillances viscérales mettant en jeu le pronostic vital. Ces défaillances sont d’origine médicale : détresse respiratoire, insuffisance circulatoire, insuffisance rénale, intoxications médicamenteuses, infections sévères. Les 2 dernières années ont été marquées par la prédominance de patients atteints de COVID-19 critique dans la cadre de la pandémie avec accroissement du nombre de lits de réanimation éphémères pour répondre à la demande… Elles imposent un travail enrichissant en équipe, une démarche diagnostique médicale, qui elle-même impose une collaboration active des laboratoires du CHRU, de l’imagerie spécifique à la réanimation (échographie, scanner, IRM, isotopie), et une démarche thérapeutique qui peut nécessiter la mise en place d’assistances suppléant les organes vitaux déficients et de nombreux échanges avec les autres spécialités. Sont ainsi réalisés dans le service, en plus des soins médicaux conventionnels, la ventilation invasive et non-invasive, le monitoring cardiaque (Echocardiographie, PiCCO, cathétérisme cardiaque), les épurations extra rénales et plasmaphérèses, les monitoring cérébraux pour les patients neuro-lésés et les assistances circulatoires ou respiratoires (ECLS, ECMO, ECCO2R).
Au niveau universitaire, outre les séances de bibliographie, les différents staffs de service, les cours théoriques, pratiques et les séances de simulation destinées aux internes (Laboratoire NorSimS), le service se veut actif dans le domaine de la recherche clinique sur des topics aussi variés que l’insuffisance rénale aigüe, les cathé- ters veineux centraux, l’arrêt cardio-respiratoire, ou encore les infections respiratoires basses et la neurologie aigüe. Il participe en outre activement à des protocoles multicentriques de recherche clinique. Des collabo- rations étroites existent avec le groupe de recherche sur l’adaptation microbienne (EA 2656 GRAM 2.0), ou avec le laboratoire UMR-S 1237 INSERM-UCBN au centre Cycéron qui constitue un pôle d’excellence dans le domaine des neurosciences et développe notamment des modèles de recherche préclinique sur les pathologies aigües neuro-vasculaires. Les internes désireux de participer ou de se lancer dans la recherche ou la carrière hospitalo-universitaire sont bien évidemment encouragés dans ce sens et soutenus.
Pr. Damien du Cheyron
LE MOT DES INTERNES MIR
Choisir la médecine intensive – réanimation à Caen, c’est s’inscrire dans une équipe chaleureuse aux compétences reconnues permet- tant l’épanouissement personnel par un compagnonnage et un soutien pédagogique permanent. C’est s’assurer une formation théorique et pratique de qualité grâce aux enseignements du service, interrégionaux et nationaux, mais également grâce à une ligne de garde de qualité.
C’est aussi intégrer un CHU à taille humaine où une grande importance est donnée à l’accompagnement des internes dans les différents services où vous serez amenés à passer.
Enfin, c’est vivre dans une ville dynamique au passé captivant, et pouvoir profiter de la mer sur ses repos de garde !
Jolan Malherbe, promotion Rapin
Le mot des juniors
Le service de Médecine Intensive et Réanimation du CHU de CAEN offre aux internes une formation à la fois complète et de qualité. En effet, la présence d’un plateau technique spécifique et exclusif en Basse-Normandie regroupe la neuroradiologie interventionnelle, neurochirurgie, coronarographie, réalisation d’échanges plasmatiques ou encore la pose d’assistances circulatoires et respiratoires temporaires. Cela rend l’activité du service de réanimation très attractive et intense. L’activité de garde dans notre service est très formatrice pour les internes car ces derniers se trouvent en « première ligne » des appels internes ou externes au CHU. L’activité quotidienne et de garde permet également aux internes de s’aguerrir dans de nombreux gestes techniques tels que les poses de cathéters, drains thoraciques, monitorages invasifs…
L’enseignement au sein du service de réanimation médicale du CHU de Caen est transversal et dense. En effet, il comporte des enseignements théoriques dispensés par les séniors du service sur des thématiques diverses assurant une base théorique permettant d’effectuer un semestre dans le service de façon sereine. L’enseignement comporte également des séances de bibliographies hebdomadaires, mais également de la simulation haute-fidélité dans un laboratoire dédié (NorSimS) au sein de CHU. De plus, les médecins séniors sont très accessibles pour assurer un vrai compagnonnage des internes. La présence de 8 internes au total dans le service permet d’avoir du temps personnel pour approfondir ses connaissances théoriques et effectuer du travail bibliographique. Les stages dans les réanimations polyvalentes périphériques (Alençon, Avranches, Lisieux, Cherbourg, St Lô) sont des stages extrêmement formateurs. L’activité y est diverse, le recrutement comprend des patients graves et l’encadrement y est de grande qualité. Les hôpitaux périphériques sont situés au maximum à 1 heure de Caen (train ou voiture). Chacun de ses hôpitaux comporte un internat.
Enfin, la qualité de vie ainsi que sa situation font de Caen une ville très agréable à vivre. Au cœur de la Nor- mandie, elle est située à 2 heures en train de Paris, 1h00 de Rouen et 1h15 de Rennes. Elue 1ère ville française étudiante en 2015, elle est également sportive et dynamique culturellement. La ville se trouve à 15 minutes de la mer et de la première station balnéaire. Cet atout majeur permet la pratique de sports nautiques toute l’année, mais également de bénéficier de moments de détentes dépaysant à proximité.
Dr Pierrick Bauduin