CHU Fort-de-France et Pointe-à-pitre

Région :

GUADELOUPE, MARTINIQUE & GUYANE

Ville :

FORT-DE-FRANCE & POINTE-A-PITRE
Junior référent : Laure FLURIN
Email : laure.flurin@gmail.com
Junior référent :
Email :
Sénior référent : Frédéric MARTINO
Email : martino@chu-guadeloupe.fr
Sénior référent :
Email :
Coordonnateur du D.E.S. : Pr. Hatem KALLEL
Email : hatem.kallel@ch-cayenne.fr
LES SERVICES

Les services de Médecine-Intensive Réanimation de l’inter-région Antilles-Guyane travaillent en réseau. Ils ont la particularité d’être, pour chaque territoire, l’unique service de réanimation, couvrant une zone peuplée étendue (1 million d’habitants au total), avec possibilité de transferts entre les unités de réanima- tion. Ils ont donc en commun une incroyable polyvalence et une activité soutenue.

Le recrutement de patients est varié comprenant les pathologies traumatologiques graves, infectieuses (leptospirose, VIH…), auto-immunes, ou encore spécifiques telles que les envenimations et la drépanocytose.

 

  • Le CHU de Pointe-à-Pitre | GUADELOUPE | Dr. Marc VALETTE

Le CHU de Guadeloupe est l’hôpital de référence pour la Guadeloupe et ses dépendances (Marie-Galante, Les Saintes, La Désirade, Saint Martin et Saint Barthélémy). Depuis 2021, une activité d’ECMO veino-veineuse est réalisée en partenariat avec la Martinique.

Le service de réanimation comporte actuellement 30 lits de réanimation et 8 lits de surveillance continue. L’activité des Brûlés, centre de référence pour la zone Antilles-Guyane, est répartie dans ces unités. L’équipe médi- cale est composée de 14 médecins (7 PH, 5PHC, 2 Assistants) et 14 internes dont certains séniorisés.

Les principales thématiques de recherche sont autour de l’antibiorésis- tance, du sepsis, et de l’inflammation avec une affiliation à l’unité INSERM UMR_S1134, Biologie Intégrée du Globule Rouge. D’autres thématiques concernant la traumatologie et l’enseignement par la simulation en santé sont également en plein essor au sein du service, en étroite collaboration avec l’UFR Santé, notam- ment concernant la mise en place du 2ème cycle des études médicales en septembre 2023.

Une large réflexion a permis au service sa mise en conformité quant au temps de travail des internes en accord avec les textes en vigueur. Outre le compagnonnage au quotidien, l’enseignement hebdomadaire comporte cours, séances bibliographiques et présentations par les internes.

 

  • Le CHU de Fort-de-France | MARTINIQUE | Pr. Hossein MEHDAOUI, Pr. Dabor RESIERE

Le service de réanimation polyvalente est situé au niveau du plateau technique de l’Hôpital PZQ. Il comporte 20 lits de réanimation et dix lits de soins intensifs. L’équipe est constituée de 16 médecins séniors dédiés dont 2 Professeurs et 8 à 12 internes. Elle pratique toutes les techniques de réanimation (dont échanges plasmatiques) et a une expérience d’une quinzaine d’années en matière d’ECMO VV et VA.

Le recrutement est très varié comprenant les maladies infectieuses tro- picales émergentes, dont les arboviroses (en collaboration avec le ré- seau arbofrance), pathologies autoimmunes, maladies hématologiques dont la drépanocytose, et de manière générale toutes les pathologies médicales et chirurgicales nécessitant une suppléance d’organes.

La recherche actuelle axée sur la toxicologie est possible au sein d’une unité d’accueil dirigée par le Pr. Rémi Nevière (EA 7525) et également

dans le service dans le cadre d’études cliniques locales, nationales ou internationales. Un travail collaboratif sur les envenimations vipérines est en cours.

Les collaborations internationales sont multiples : Costa-Rica, Canada (Québec), Espagne, Université des West-Indies, réanimations ultra-marines… etc. L’équipe a, par ailleurs, une expertise dans la gestion des ca- tastrophes environnementales climatiques, sismiques et volcaniques.

 

  • Le Centre Hospitalier de Cayenne | GUYANE | Pr. Hatem KALLEL

Le service de réanimation du CHC est le seul service de réanimation français en plein cœur de l’Amazonie. Il comporte 24 lits. L’équipe médicale est composée de 10 médecins séniors dont 1 PU-PH et 4 à 8 internes. Il assure un recrutement médicochirurgical polyvalent, avec des spécificités liées aux pathologies tropicales, infectieuses, toxicologiques notamment les envenimations, traumatiques graves et obstétricales. Le service dispose d’un équipement technique de haut niveau (ventilation mécanique, épuration extrarénale, échocardiographie, PICCO, doppler œsophagien, pression intracrânienne, doppler transcrânien …).

En plus, le service assure une activité de recherche en collaboration avec le laboratoire universitaire du CHC, les services universitaires des urgences – SAMU et de maladies tropicales et infectieuses (UMIT) et avec l’institut pasteur de Guyane. Cette activité est en partenariat avec l’équipe de recherche « Tropical Biome and immunopathology CNRS UMR-9017, Inserm U 1019, Université de Guyane » et le Centre d’investigation clinique du CHC. Le service travaille en réseau avec les services de réanimation dans l’inter-région mais aussi avec des correspondants métropolitains, brésiliens, surinamais, tunisiens, allemands et du Costa-Rica. La dynamique de recherche produit en moyenne 15 publications et 10 thèses et mémoires par an et offre des possibilités de projets innovants pour les jeunes chercheurs. L’université de Guyane, est notre rattachement universitaire qui peut accueillir des étudiants en Master et en thèse de sciences. Enfin, la région Guyane est en pleine expansion offrant des perspectives professionnelles et de recherches intéressantes à moyen et long terme.

Le mot des séniors

Pourquoi choisir de faire son internat de Médecine Intensive Réanimation aux Antilles-Guyane ?

Idée saugrenue que de débuter ce témoignage par une question alors que nous pourrions y répondre en trois concepts : Polyvalence, Formation, Qualité de Vie !

Je vais vous raconter à travers mon expérience pourquoi vous ne devez plus hésiter à choisir notre région. Après une première année de Médecine aux Antilles puis un cursus à Bordeaux, j’ai choisi de revenir faire mon internat et mon post internat dans l’inter-région Antilles-Guyane.

Chaque service de MIR étant le seul référent sur chacun des sites, il devient la pierre angulaire de chaque territoire, lui permettant ainsi d’y rencontrer des pathologies médicales, tropicales et traumatologiques avec de nombreuses spécificités locales permettant d’acquérir une très grande polyvalence.

Les différents praticiens qui exercent dans l’inter-région viennent tous d’horizons et spécialités différentes vous permettant de bénéficier d’une expérience enrichissante. Travailler dans ces services est l’occasion de faire des rencontres extraordinaires tant sur le plan personnel que professionnel. L’encadrement universitaire à travers l’enseignement, la réalisation de bibliographies, de revues de la littérature, et l’accompagnement de vos thèses, mémoires et parcours scientifiques (master, thèse de science) font de notre inter-région un cadre idéal pour votre formation.

Enfin, l’un des critères essentiels qui nous anime est la qualité de vie au travail, et dans la vie privée. Chaque organisation de service s’efforce de respecter le temps de travail, les temps universitaires de formation de façon à prodiguer le plus grand équilibre.

Depuis maintenant 10 ans dans le service, et actuellement Praticien Hospitalier, je ne regrette absolument pas mon choix. Réaliser son internat de Médecine Intensive Réanimation aux Antilles-Guyane est une opportunité extraordinaire qu’il ne faut plus hésiter à saisir. Nou ka antann zòt : on vous attend !

Frédéric Martino

Le mot des juniors

J’ai commencé mon internat dans le DES Maladies Infectieuses et Tropicales, puis je me suis réorientée en médecine intensive réanimation pour pouvoir associer ces deux spécialités. Ce changement je l’ai fait après 6 mois en réanimation à Pointe à Pitre, qui a été un stage formateur et révélateur.

C’est un service plein de très bons praticiens et encadrants, de toute spécialisé (anesthésie, pneu- mologie, maladies infectieuses, urgence, néphrologie…). La formation de l’interne y est une priorité:

en plus d’une formation théorique bi-hebdomadaire avec participation à des projets de recherche clinique, la formation pratique y est intense du fait du grand nombre de patients (jusqu’à 10 entrées par jour!).
N’hésitez plus !

Laure Flurin, Interne MIR, promotion Jean HAMBURGER

 

J’ai réalisé mon premier semestre de médecine intensive réanimation dans le service de réanimation polyvalente du CHU de Guadeloupe. Ce stage a été particulièrement formateur car j’ai pu prendre en charge des pathologies très variées, avec une diversité qui est spécifique aux Antilles (des maladies infectieuses comme la leptospirose ou l’histoplasmose, une forte population de polytraumatisés).

De plus, le service compte un nombre non négligeable de praticiens avec des parcours variés, issus de toute spécialité (pneumologie, néphrologie, maladie infectieuse, anesthésie, urgence) permettant une prise en charge optimale des patients mais également un enseignement et une formation théorique de qualité avec réalisation bi-hebdomadaires de bibliographies par les internes et des cours organisés par les chefs une fois par semaine.

Enfin, une grande place est laissée aux internes pour la réalisation de gestes techniques (pose de cathéters, intubation, drain thoracique, trachéotomie) permettant d’être rapidement très autonome dans la prise en charge des patients. Choisir la médecine intensive réanimation aux Antilles, c’est faire le choix de la polyvalence et d’une formation théorique et pratique de qualité !

Mathys Sitcharn, Interne MIR, promotion 2021